N’ayons pas peur de le dire : les écoles de commerce sénégalaises ont le vent en poupe. Preuve en est le nombre croissant d’étudiants étrangers qui choisissent de venir poursuivre leurs études supérieures dans un de ces établissements privés.

Le Sénégal a toujours été cité pour la qualité de son enseignement supérieur et certaines de ces « Business Schools » (parmi lesquelles ceux que j’appellerai les « Big Four ») ont réussi à relever le défi de la performance (et de l’innovation, avec des diplômes reconnus internationalement. Elles sont d’ailleurs désormais perçues comme des « passerelles » vers le reste du monde.

J’en vois d’ici qui se demandent « si tout est parfait, pourquoi donc nous parler des Business School ? ».

Parce que justement, tout n’est pas parfait ! Bien sûr, ces écoles proposent une formation de plus en plus qualitative d’un point de vue strictement « technique », mais elles semblent avoir oublié un point important, qui pourtant devrait être pris en compte dans la formation de tout jeune qui se prépare à plonger dans le monde professionnel, j’ai nommé la préparation pratique à l’intégration à la vie en entreprise !

Les étudiants doivent maîtriser les us et coutumes en vigueur dans le monde du travail
Le monde professionnel est un univers régi par un certain nombre d’usages et de règles tacites, que chaque nouvel arrivant se doit de maîtriser très rapidement. Et de ce point de vue, j’ai rencontré très peu d’étudiants disposant de toutes les armes pour affronter la jungle du monde professionnel.

A commencer par les clés pour entrer dans ladite jungle.

Si vous êtes cadre (dans n’importe quelle entreprise de la place), vous avez très certainement déjà été confronté à 2 exercices que vous avez finis par assimiler à une torture :
-lire des CV de candidats : entre la mise en forme qui donne des maux de tête (trop de texte avec des variations de police et de taille de caractères d’une ligne à l’autre), les coquilles (hérissantes), les informations manquantes ou erronées (numéros de téléphone, adresse email…) et j’en passe, on a souvent qu’une envie, jeter le tout à la poubelle.
-et faire passer des entretiens d’embauche à ceux qui – par miracle – sont passés à travers les mailles du filet de l’étape 1 (lecture des CV). Ces entretiens d’embauches sont quelques fois tellement atterrants qu’ils en deviennent drôles. Personnellement j’ai eu des expériences complètement surréalistes et je me suis toujours demander « pourquoi n’apprend-on donc pas, dans les écoles, les astuces pour réussir son entretien d’embauche »

Et ça ne s’arrange généralement pas une fois que l’étudiant a passé l’étape de l’entretien d’embauche et démarré sa période d’essai. Car là également, on se posera souvent la question « mais que leur apprend-on donc à l’école ? ».

Et c’est ainsi que l’on passera toute la période d’essai en question à essayer d’inculquer à nos nouvelles recrues des règles de bases qu’ils auraient dû largement maitriser à ce niveau : écrire un mail clair et limpide (de préférence sans coquilles et abréviations SMS), rédiger une présentation qui permet de passer le message souhaité de manière claire, sans pour autant ressembler à un roman (que personne ne lira jamais), rédiger un rapport cohérent (cette partie semblant être le point faible le mieux partagé), etc.

La formation peut aider à acquérir les bonnes pratiques
Alors oui, nos Business Schools proposent (pour beaucoup d’entre elles), un enseignement technique de qualité, mais toutes ne font pas l’effort de fournir aux étudiants les outils indispensables pour affronter le quotidien de la vie professionnelle.

C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit qu’YSA-HUB a développé une offre spécifique de développement de compétences pratiques – avec des modules de formation et des activités de coaching portant sur des thèmes tels que « les clés pour … (mieux communiquer à l’oral, réussir son CV, rédiger un email qui incite à l’action, répondre au téléphone de manière professionnelle, réussir sa présentation, etc.) », « la maîtrise du temps et la gestion des priorités », « faire bonne impression dès les 20 premières secondes », etc. – qui s’adresse autant aux nouveaux diplômés qu’aux professionnels qui souhaitent développer leur efficacité au travail.

Car, comme mentionné plus haut, le monde professionnel peut se transformer en univers impitoyable pour qui n’a pas les astuces et techniques adéquates.

Alors autant mettre toutes les chances de son côté en se donnant les moyens d’acquérir les compétences pratiques d’entrée de jeu.

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